Petit traité pour attirer les Dieux Balinais

Les femmes doivent se couvrir les bras et déposer une ceinture sur les hanches : on ne mélange pas l’énergie du haut et du bas. Les hommes revêtent un couvre-chef, appelé udeng, en guise de respect.

Wayan me présente sa boutiquière. Celle-ci me toise de bas en haut et d’un air affirmé me pointe du doigt les gaines. Oui, gaine comme dans corset !

-(yeux écarquillés de ma part) Vraiment Wayan, je dois porter ça ? Il fait 35 degrés humide. Je vais m’évanouir en plein soleil, c’est ga-ran-ti !

7 trucs sur Bali pour Stephen PM

Je vous adresse un mémo sympa, afin d’optimiser votre séjour à l’île des Dieux. Je sais que vous êtes en réunion importante à Bali (Indonésie) dans le cadre d’une mission de libéralisation du commerce chez les tigres asiatiques (dixit les communiqués).

En vous imaginant le sarong* autour de la taille, parmi les déesses balinaises et une bouffée d’encens, j’ai vu des étincelles.

L’an dernier, nous avons élu domicile à Ubud l’espace de quelques mois. Eu du bon temps en famille, quelques aventures rocambolesques assurément.

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La famille Globe-trotteuse s’installe à Bali (Indonésie)

Le 31 décembre, nous étions ravis d’arriver sur l’île des Dieux pour y vivre une expérience d’intégration culturelle de six mois.

Heureux d’être arrivés à Denpasar, Bali après 2 jours de voyage autour du globeÀ l’aéroport, quel soulagement d’avoir rapidement aperçu la pancarte nous identifiant. Le chauffeur nous adresse un large sourire, il attend patiemment. Nous avons doublé la file des visa on arrival en demandant notre visa à partir du Canada (payant mais possibilité de 60 jours au lieu de 30 jours). On ne le regrette pas du tout en voyant la horde de voyageurs en attente aux douanes.

Il faut toutefois déposer les nombreuses valises (4) sur le toit de la petite voiture. Le chauffeur se concentre à faire tenir le tout avec des bouts de corde de plastique. On devrait constater rapidement si c’est vraiment l’île des Dieux, puisqu’il faudra un miracle pour que tout ce bazar tienne en place !

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La vraie aventure : l’hôpital Royal de Bali

Je vous raconte parce que l’histoire finit très bien.

Et puis, il s’agit d’une authentique aventure de voyage. Digne de la catégorie des imprévisibles et de celle qui surligne les différences culturelles. Bref, qui confronte le confort tranquille.

Notre fille aînée est une gazelle.

À quatre ans, elle a déjà couru son premier petit marathon à l’Université Laval. Une sprinteuse. Voilà le problème : le footing en tong c’est assez sportif ! Mercredi soir dernier, une vilaine chute au mauvais endroit la blesse, lui infligeant des lésions profondes. Par chance, sa maman venait d’aller la récupérer chez sa copine pour dîner.