Surfer en famille sur la Côte Basque, Espagne

Vivre le berceau du surf en Europe et ce, en famille!

C’est un bon défi! Croyez-moi…mais on en rêvait!

La Côte Basque située au nord de l’Espagne, côté atlantique est reconnue mondialement pour la teneur de ses vagues! Ici, c’est la culture du surf à son meilleur…J’entends par là que les gens de partout autour du globe viennent se prendre des vagues par la tête, afin de vivre pleinement ce sport de glisse.

Ici, il est toujours possible de trouver un spot de surf. C’est que la configuration de la côte confère un amalgame des éléments (houle, marée, vent, etc.) IDÉAL! Mieux encore: on peut surfer à toutes les saisons! Toutefois, c’est en été qu’il est plus facile de débuter, car les vagues sont disons…plus collaborantes (bien que…) ah ah

Devenir des surfer girls !

Nous voilà installées à quelques minutes de cette mer qui devient une obsession…chaque matin, on accourt pour apercevoir et bien entendu exprimer un: Oh! my god!

Les prochaines semaines consisteront à exercer nos habiletés de glisse nautique (et travailler un bronzage zébré dû aux combinaisons ah ah). Bien que la culture soit en perpétuelle effervescence, on sent le mode de vie 100% surf style. Ici dans les environs de Sopelano, les gens profitent bien du magnifique panorama avec notamment de multiples pistes cyclables en bord de mer. Les plages sont nombreuses et propres. Douches et toilettes à disposition.

Go! c’est à notre tour!

L’école de surf Pena Txuri est rôdée au quart de tour! Les enfants présents en camp de jour se comptent par dizaine (je trouve les prix abordables). Leur fonctionnement est efficace et donne confiance. De plus, cette école est bien impliquée dans son milieu en organisant des corvées de nettoyage, ce qui nous plaît. Nous joignons un groupe pour d’abord se remémorer les techniques de base. Nous avions eu la chance de surfer cet hiver au Costa Rica pour le tournage de notre série (diffusion télé et web en janvier 2019 de Maman Globe-trotteuse au Costa Rica- CCAP.TV).

Toutefois, puisqu’on ne connaît pas cet environnement, il faut apprendre auprès des initiés. De plus, il y a un coefficient de difficulté: les vagues sont comment dire? MAJESTUEUSES! Tellement vivantes, que se déroule en ce moment, le Championnat junior de surf européen. Bref, si les meilleurs sont dans le coin, ce peut vouloir dire que nous avons des croûtes à manger (ou de l’eau salée à avaler, c’est selon…). En tant que Québécoises, notre aisance est davantage hivernale je dirais.

La persévérance et l’humilité

C’est excitant, tout va bien…Même l’eau est chaude, on met une combinaison parce qu’on demeure longtemps dans l’eau, mais sinon elle est bonne!

Toutefois, je constate que ce n’est certainement pas aussi facile que mes surfer girls se l’étaient imaginées…À 9 et 11 ans, elles font des sports régulièrement et sont fort agiles. Voilà quelque chose de nouveau qui représente un défi (mais qui a l’air aisé, non? se laisser aller sur une vague!). Hummmm. Elles doivent redoubler d’efforts pour arriver à leurs fins  et enfin dompter ces vagues et se trouver debout sur leur planche!

 

Tomber, boire la tasse, affronter cette sublime houle. Recommencer. Recevoir sa planche sur une partie du corps (Ouch! on apprend par expérience). Toujours devoir se protéger la tête. Analyser l’environnement (est-on trop proche d’un autre surfer?). Apprendre un nouveau mode de communication (qui prend la vague? toi ou moi?). Avouer qu’on est fatiguées. Devoir sortir de l’eau pour se reposer: la sécurité est la première règle à respecter. Accepter d’avoir de l’aide de notre bien-aimé moniteur.

C’est l’apprentissage de l’école de la mer…

Et c’est exactement ce que moi comme parent, je souhaite leur inculquer. Essayer. Encore. Et encore. Non, ce n’est pas facile. Oui, on est lessivées…

Mais voir le résultat sur leurs visages lorsqu’elles réussissent. Les craintes tomber une à une. Avoir le privilège de négocier avec la mer, cet élément si loin de chez nous…

C’est extraordinaire! Et les voyages, c’est ça l’extraordinaire, non?

Je vous conseille vivement vous aussi de vous  »mouiller » avec les enfants! D’abord, ça leur donne confiance lorsqu’ils voient (rapidement) qu’ils sont meilleurs que leurs parents (ah ah en tout cas, dans mon cas).

*Mes conseils perso:

Payez-vous des leçons pour débuter. Avec une école reconnue (notamment ici, on m’a tout de suite informé que les assurances étaient incluses dans mon prix).

Mangez et buvez bien 90-120 minutes avant la leçon. C’est fort énergivore comme sport.

Se changer tout de suite après être sortie de l’eau permet une reprise énergétique plus optimale (sinon on a froid et perd de l’énergie). Manger et boire aussi aidera.

Louer de l’équipement AVANT d’acheter. Difficile de savoir exactement ce qu’il nous faut. Donc, nous essayons divers styles de planche, etc.

-Dès 6 ans il est possible d’envisager une sortie sous supervision. Il faut toutefois que l’enfant soit à l’aise et sache bien nager. (Notre Laëtie 5 ans, ne surfe pas-encore!).

Au plaisir de partager avec vous nos expériences de surfer! Dites-nous quels sont vos endroits de prédilection pour pratiquer le surf?

SHAKA (c’est le fameux signe de la main qui signifie que tout va bien!)

Maman Globe-trotteuse xxx

4 réflexions au sujet de “Surfer en famille sur la Côte Basque, Espagne”

  1. Wowwww la famille globe-trotteuse, vous me donnez des frissons ce matin. Le rêve de la marraine qui surf encore sur son voyage au Costa Rica avec toi, Caro, qui me regardait essayer de surfer il y a déjà 5 ans de ça puisque Leiti n’avait que quelque mois. Je réalise avec ton billet d’aujourd’hui que je me promets de surfer un jour avec ma filleule adorée. Vos photos sont magnifiques et les filles vous êtes vraiment bonnes !!!!!! Et gracieuse en plus. Remarquez vos mains en essayant de tenir l’équilibre sur votre planche, vous avez des postures de ballerine, oui oui, même toi Caro.

  2. Bonjour
    Chère Globe-trotteusse

    Je me demandai, vos filles pendant le temps qui voyagent avec vous elles étudient au pays que vous fréquentais? je suis chilienne de nationalité et j`aimerais faire le grand pas en allant m`installer avec mes 3 filles 5-7 et 10 ans pendant 1an je sais que voyager est une richesse mais j`aimerais que les filles puissent aller à l`école. merci

    • Allo Aracely, en général les filles manquent des semaines d’école que l’on reprendra au retour ou encore que l’on prépare à l’avance 😉 C’est certain que pour un séjour d’un an, alors oui, je les inscrirais en classe pour vivre une année exceptionnelle à l’étranger! Ces petites éponges se feront un plaisir d’emmagasiner toute cette expérience….

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