J’avais particulièrement envie de vous partager ma réflexion. Une introspection des dernières semaines.
Sur quoi au juste?
Sur dépasser ses limites, sa zone de confort, son jardin.
C’est un peu ça qui m’est arrivée un de ses jours lorsque j’ai pris la décision de foncer dans ce projet qui semblait se dessiner tout seul et qui se révèlait de lui même. Organiser un safari en Tanzanie pour les familles. Continuer de partager ma passion des voyages. Faire vivre ces moments précieux à d’autres. Ne plus garder tout ça pour soi. Toutefois, il y avait un bémol pour que ça se réalise: accepter que tout n’a pas à être parfait, contrôlé. Et que c’est correct. Me mettre en situation de vulnérabilité. Accepter de prendre des risques.
Mais surtout oser.
L’idée ici était un peu folle, parcourir la Tanzanie avec à bord 15 enfants et leurs parents.
Non seulement, tout s’est bien passé, mais j’ai senti que pour nous tous on dépassait nos limites, notre zone connue. Ainsi, chaque matin de ce périple on repensait nos peurs, mettait nos préjugés sur la sellette, développions la tolérance, l’acceptation, l’ouverture d’esprit.
Tout plein d’apprentissages également.
On avait tous besoin d’oublier temporairement ce rôle social (notamment de travailleur pour les grands) qui nous colle à la peau. Ici, en pleine brousse quand les hyènes ricanent une partie de la nuit, on n’a plus d’âge, ni de comptes à payer, ni de devoirs. On est tous sur le même pied d’égalité. Petits & grands. Coeur d’enfant inclus.
On est si loin. De ce nous-même formaté quand on y pense. Et ça fait un bien fou de prendre des vacances de son « soi » habituel. En ce qui concerne ma gang de safari, notre « personnage de brousse » était un être heureux de sentir le soleil sur sa peau, l’odeur de la savane dans ses narines. Honoré de croiser le chemin d’une maman guépard et de ses petits ou de sentir faire partie de la grande famille des milliers de gnous qui migrent vers des jours plus faciles….
Et moi là-dedans, je deviens guide de safari. Pensez-y c’est un délicieux titre.
Cette évasion de soi-même est accessible à tous pour le peu qu’on la désire. Je vous rassure pas besoin d’aller frôler le Serengeti. Permettez-vous d’aller ailleurs que dans votre zone de confort. Quelques jours voire quelques heures peuvent suffirent. Laissez émerger votre aventurier intérieur qui ne demande qu’à vivre plusieurs jours dans le même pantalon taché de boue en oubliant l’usage de la brosse à cheveux.
Savourez ces précieux moments.
Découvrez qui vous êtes lorsque vous n’êtes pas vous? (Vous me suivez là, non?)
Vous verrez. Ça goûte bon.
Signé,
Maman Globe-trotteuse, guide de safari #RockOn
*Ça résonne? Écrivez-moi ICI et je vous tiens au courant du prochain safari en famille 2017.